Passionné par le dessin depuis l’âge de 6 ans, je consacre la majorité de mon temps à dessiner au Bic sur des tickets de métro. Dans les années 80, sur la route du collège, je découvre le tag, ces signatures posées à même le mur aves ses coulures. À cette même époque, mes dimanches sont rythmés par l'émission culte "H.I.P. H.O.P" de Sidney où Break Dance, Djing et Rap se mélangent.
Tout naturellement, je me rends au terrain vague de la Chapelle, épicentre de la culture hip-hop, avec toutes ces personnes qui se considèrent comme les KINGZ* of Street de la capitale : une quatrième discipline émerge, le Graffiti.
Je comprends que je peux m'exprimer autrement et passe du simple ticket de métro à une rame de métro et aux murs.
Très vite peindre des personnages, est une évidence…
Je peins « des gueules » qui racontent leurs histoires, leurs expériences, leurs vécus… Le trait, la ligne et l’encre, me permettent d’extérioriser mon passager noir.
* La couronne que l'on croisait partout liée à leurs tags ou signatures faisait référence à SAMO (Basquiat).